Pour plus de détails :
Pour piloter la température de l’éclairage (notamment parce qu’on soulage aussi la vessie le jour et qu’on n’a pas envie de voir ses murs blancs avec la mauvaise teinte ^^), il faut savoir que ce n’est pas vraiment l’heure qui pilote la température d’éclairage, mais l’élévation du soleil, car c’est elle qui est responsable de l’épaisseur d’atmosphère traversée par la lumière avant d’arriver à nos yeux. J’ai donc cherché une publication indiquant la relation entre l’élévation et la température de l’éclairage pour un parallèle terrestre correspondant à la zone européenne pour que, le jour, dans nos WCs, l’éclairage soit le plus naturel possible, notamment la figure 1 de [1], dont j’ai fitté la courbe pour définir un « sensor » qui est mis à jour avec l’attribut « élévation » de l’entité « sun » dans mon « configuration.yaml ».
sun_temperature:
friendly_name: "Sun Temperature"
unit_of_measurement: 'K'
value_template: >
{%set E=log(0.5+max(state_attr('sun.sun', 'elevation'),0),10)%}
{{(10**((0.342978-0.07153*E)*E + 3.25394))|round(0)}}
Plus besoin de se prendre la tête avec des plages horaires et des température d’éclairage max en fonction des saisons (ou des changements d’heure), ca marche tout seul. La nuit, on est évidement sur un blanc orangé. Dès le lever du soleil, la température d’éclairage peut s’adapter, jusqu’au coucher du soleil. La température max en été est du coup différente de celle en hiver, ce qui est bien le cas en réalité.
Et comme cela marchait très bien, on a vite étendu le pilotage des éclairages en température aux plafonds selon le même principe, ce qui a conduit à un blueprint, avec quelques réglages pour bien coller à l’usage, notamment ajuster la luminosité des éclairages en fonction des pièces.
Le blueprint est compatible avec bien d’autres éclairages. La conséquence est que la lumière est donc naturelle en journée, et le niveau de luminosité s’ajuste en fonction des réglages. En soirée, l’éclairage est forcément très « chaud », mais l’intensité s’adapte là aussi.
Suggestion d’amélioration : ce serait pas mal que l’entité « sun » comporte aussi le calcul de la température de la lumière, en plus de l’élévation. En effet, il existe des publications permettant de le faire pour n’importe quel point du globe et n’importe quelle position solaire. C’est pour l’instant un peu lourd car il faut calculer le spectre solaire arrivant au sol longueur d’onde par longueur d’onde et en déduire la température. Bref, c’est un peu calculatoire. Et ca le devient un peu plus si on prend en compte la pollution atmosphérique. Mais bon, c’est possible et les données sont relativement fournies, car le calcul de ce spectre arrivant au sol est à la base des calculs permettant de calculer la production des modules solaires en fonction de leur lieu d’installation.
[1] Koppel, T. (2012). Dynamic Lighting System for Workplaces at Northern Latitudes. Safety of Technogenic Environment, 3, 39-44.